retour page d'accueil
Les maladies
et les dégâts parasitaires
de la tomate en Guyane
Claude Déclert
phytopathologiste tropical
révisée le : 11/03/ 2014
index
Introduction
Après plusieurs séjours en Guyane, de 1999 à 2009, il nous a été possible de rassembler des enregistrements d'observations sanitaires
sur les plants de tomate, soit à l'occasion de visites dans des plantations maraîchères, des jardins maraîchers , soit dans notre jardin
expérimental personnel à Kourou. Certains ont été publiés sur le site http://claude.declert.pagesperso-orange.fr/
Les documents présentés
ci-après sont essentiellement des clichés que nous voulons démonstratifs, accompagnés de commentaires plus agronomiques que scientifiques.
En effet, nous n'avons pas voulu (et nous n'en avons pas eu les moyens scientifiques) renouveler notre ancien Manuel de phytopathologie
maraîchère tropicale_cas de la Côte d'Ivoire, ni même la clé "diagnostic des maladies et dégâts parasitaires de la tomate au Congo",
publié momentanément sur le site pré-cité, mais rassembler des informations que nous supposons utiles.
Ce petit memorandum devrait ainsi permettre à tout guyanais, maraîcher "en devenir" ou déjà confirmé, de reconnaître des manifestations anormales dans ses plants de tomate et de s'approcher si possible du diagnostic.
Notre aide ne devrait pas se limiter à lui avoir fourni ces quelques photos et commentaires, mais déboucher sur des entretiens par voie d'échange de courrier postal ou mail en vue de discuter de la meilleure conduite à tenir.
Pour davantage de renseignements, nous invitons nos lecteurs à se reporter à l'ouvrage
"les maladies de la tomate : identifier, connaîttre, maîtriser par Dominique BLANCARD"
1° le dépérissement par nématodes
1. définition : nématose à Meloidogyne
2. cause : les vers de Meloidogyne sont microscopiques, de dimension allant de 0,1 à 0,25mm; ils pénètrent à l'intérieur des
racines et provoquent des tumeurs (voir photo n°1) pouvant atteindre la taille d'une cerise. Lorsque les
racines sont décomposées, les oeufs, doués d'une longue durée de survie, sont dispersés dans le sol. Ils sont capables de parasiter des
plantes très différentes, y compris les plantes adventices (plantes sauvages non cultivées)
3. symptômes : souffrant d'une mauvaise alimentation en eau, suite à la détérioration du système vasculaire, les plantes se
flétrissent dans la journée sous l'effet de la chaleur. Puis le flétrissement devient permanent et les plantes dépérisent en quelques
jours.
4. diagnostic : cette maladie est caractérisée par les nodosités visibles sur les racines. Le nématode Meloidogyne
s'identifie par examen au microscope
5. caractères de la maladie : le système souterrain de la plante est attaqué et les réactions sont visibles sur les parties
aeriennes. On peut considérer deux aspects de cette maladie, d'une part l'infection des plantes et d'autre part l'infestation du
sol en particules contaminantes (les oeufs du nématode). Ce dernier aspect est traité sous la dénomination "fatigue des sols cultivés"
et c'est un problème majeur pour tous les sols maraîchers en zone tropicale.
En ce qui concerne les tomates, la maladie a une allure "contagieuse" en ce sens que les symptômes apparaissent davantage sur des
plantes groupées que sur des plantes isolées.
6. lutte ou prévention : trois voies :
a) augmenter la résistance des racines à la pénétration par le parasite ; la culture de matériel résistant (hybrides F1) n'est pas
encore actuellement satsifaisante.
b) obtenir un barrage à l'infection de la tomate par le remplacement des racines par d'autres naturellement résistantes : c'est le
greffage
(porte-greffe issu de la sélection agronomique ou Solanum torvum disponible en Guyane)
(voir photo n°2).
c) assainissement des sols maraîchers par des techniques de lutte physique ou agronomique (rotations, culture d'engrais-verts pièges)
(consulter les récents travaux réalisés au cours de la
mission Kourou 2013-2014)
retour à l'index
2° les attaques de cochenilles farineuses
1. définition : dégât de ravageur piqueur-suceur
2. cause : pullulation de cochenilles sur les rameaux et les pétioles(voir photo n°3)
3. symptômes : les plantes sont peu affectées, à moins de pullulation importante. Le dégât est reconnu par la présence de grosses cochenilles blanches farineuses ; celles-ci sont bien accrochées à leur support (le tapotement des rameaux ne les fait pas tomber)
4. diagnostic : les cochenilles (voir photo n°4)
, peu mobiles, peuvent être rapportées au genre Planococcus
5. caractères de la maladie : elle apparaît sur des plants adultes ou âgés, et subit une évolution lente. L'intervention est saisonnière (fin de saison sèche)
6. lutte ou prévention : aucun traitement n'est à préconiser, à moins d'attaque spectaculaire ; préférer en ce cas les insecticides "systémiques", genre carbofuran ou avermectin.
retour à l'index
3° les attaques de cochenilles Orthezia
1. définition : dégât de ravageur piqueur-suceur
2. cause : pullulation de cochenille Orthezia ; les cochenilles se nourrissent et intoxiquent les plants
3. symptômes : on observe un dépérissement des tomates (arrêt de la croisance) ; les cochenilles sont très visibles le long des rameaux et sous les feuilles (voir photo n°5)
4. diagnostic : la cochenile Orthezia (voir photo n°6) est très typique et de même que les autres cochenilles elle demeure fortement agrippée sur la plante
5. caractères de la maladie : les cochenilles Orthezia sont endémiques en Guyane , avec une grande diversité de plantes hôtes. Elles montrent une préférence pour les organes jeunes de la plante. A la différence des autres cochenilles, leur présence est indépendante des saisons. Leur pullulation sur tomate entraîne le dépérissement par nécrose des bourgeons
6. lutte ou prévention : la lutte est très difficile, d'autant que la réinfestation est assurée par les fourmis, auxquelles elles
sont associées. Un procédé de lutte biologique utilisant un champignon hyperparasite avait été expérimenté avec un certain succès au
Congo. Même après destruction des cochenilles par un bon traitement insecticide (de préférence un "systémique"), les tomates infestées ne se remettent que difficilement.
retour à l'index
4° les attaques de punaises sur tiges
1. définition : dégât de ravageur piqueur-suceur
2. cause : injection de substances toxiques dans la plante par les punaises
3. symptômes : sur les folioles ce sont des taches noirâtres évolutives , de même sur les pétioles et les rameaux
4. diagnostic : d'une part les réactions sur la plante sont très caractéristiques (voir photo n°7) et d'autre part
l'observation des punaises confirme le diagnostic . Les insectes adultes sont caractérisés par une plaque dorsale vert foncé en pointe triangulaire
(voir photo n°9), qui se détache du gris foncé des ailes ; les larves sont aptères et de coloration jaune vif
(voir photo n°10). La punaise Hétéroptère présente ici pourrait être identifiée comme Nezara viridula
5. caractères (de la maladie) du dégât : les punaises se multiplient sur les tomates mais leur pullulation (voir photo n°8)
résulte de l'invasion à partir d'autres niches. La destruction précoce des ravageurs permet une relative rémission des tomates
6. lutte ou prévention : les vols infestateurs se poursuivent dans le temps et nécessitent des traitements insecticides avec rappels :
les deltaméthrines à faible dosage permettent un contrôle satisfaisant.
retour à l'index
5° les attaques de punaises sur fruits
1. définition : dégât de ravageur piqueur-suceur
2. cause : les piqûres des punaises, nombreuses et répétées, sur les fruits(voir photo n°11) provoquent l'altération des fruits
3. symptômes : les fruits parasités sont recouverts par une troupe mouvante de punaises
4. diagnostic : les punaises observées n'ont pas été déterminées, bien que très caractéristiques par leur coloration orange à rouge
5. caractères (de la maladie) du dégât : les punaises se restreignent aux fruits, dont la dégradation (pourriture) intervient en quelques jours.
6. lutte ou prévention : de même que pour les Nezara le choix des insecticides se portera sur des insecticides à action de contact, type deltaméthrine.
retour à l'index
6° la pourriture sèche des fruits
1. définition : accident physiologique
2. cause : non entièrement résolue ; l'altération des fuits semble résulter d'un déséquilibre dans l'alimentation minérale de la plante (balance des ions Ca++ avec les ions Mg++)
3. symptômes : l'apex des fruits présente une pourriture sèche en tache circulaire et déprimée (voir photo n°12); la nécrose est de coloration brun gris. En géneral, plusieurs fruits sont atteints dans le même bouquet et le phénomène se reproduit pour les bouquets plus jeunes
4. diagnostic : les fruits altérés mûrissent (rougissent) plus vite que les autres, ce qui permet un diagnostic visuel rapide. La maladie est dénommée "blossom end-rot".
5. caractères de la maladie : cette maladie est plus fréquente sur les variétés à fruit allongé type Roma
6. lutte ou prévention : choix de variétés moins sensibles ; parfois, dit-on, les apports de chaux améliorent la situation.
retour à l'index
7° le flétrissement bactérien de la tomate
1. définition : maladie bactérienne
2. cause : les bactéries, à partir du sol contaminé, infectent une racine puis envahissent le système vasculaire de la tomate
3. symptômes : les premiers signes sont un flétrissement irréversible (à la différence du flétrissement provoqué par les nématodes) à évolution rapide, suivi par la mort des la plante (voir photo n°14)
4. diagnostic : MESSIAEN propose un test facile à mettre en oeuvre : le fait de plonger dans l'eau une tige sectionnée montre un écoulement laiteux et sinueux d'un mucus issu du système vasculaire ; il s'agit des bactéries Pseudomonas (Ralstonia) solanacearum . A noter que les racines paraissent le plus souvent saines, contrairement au cas des attaques de racines par les Pythium.(voir photo n°15)
5. caractères de la maladie : c'est une maladie des tissus conducteurs de la sève (on parle de "tracheobactériose"). Elle est répandue dans le monde entier sous les tropiques et d'une gravité exceptionnelle pour toutes les solanacées maraîchères (notamment tomate et aubergine). Elle a également été signalée sur bananier.
6. lutte ou prévention : d'origine tellurique, on a cherché à ce problème sanitaire majeur une solution dans les cultures sans sol (hydroponiques). La lutte génétique, dans laquelle les instituts de recherche se sont investis, n'ont pas encore proposé de variétés ou hybrides F1 satisfaisants en Guyane. Expérimentée il y a une vingtaine d'années au Congo, la lutte agronomique par greffage sur plants résistants (voir photo n°16) (Solanum torvum) s'était montrée tout-à-fait satisfaisante.
retour à l'index
8° la pourriture sèche du pied
1. définition : maladie cryptogamique.
2. cause : le collet de la tomate est atteint de pourriture, ce qui entraîne le flétrissement de la plante .
3. symptômes : une tomate atteinte est flétrie (voir photo n°18); les zones atteintes de pourriture, le collet(voir photo n°17), un fragment de rameau (voir photo n°19)ou un fruit, (voir photo n°20)se couvrent de petits sclérotes blancs caractéristiques.
4. diagnostic : le diagnostic au champ est conclu à partir de l'observation des zones atteintes caractérisées d'une part par pourriture sèche, brun clair, et d'autre part par la présence en surface des nombreux petits grains blancs (les sclérotes) ; le champignon est connu sous le nom de Corticium (Sclerotium) Rolfsii.
5. caractères de la maladie : le champigon très cosmopolite a une grande agressivité, mais doit se propager un certain temps avant de produire ses sclérotes.
6. lutte ou prévention : une attitude prophyllaxique est de rigueur : une récolte précoce et l'incineration des plants malades, dès leur constat, permet de limiter la contamination des planches de culture. En outre, si les sols se sont révélés contaminés (on y observe plusieurs cas de maladie), il est rigoureusement interdit de pratiquer la technique culturale du "mulching".
retour à l'index
9° les attaques de chenilles défoliatrices
1. définition : dégâts de ravageur à pièces buccales broyeuses
2. cause : des chenilles se nourrissent des organes végétatifs
3. symptômes : les folioles sont partiellement ou totalement rongés(voir photo n°21) et parfois même les pétioles. Les chenilles se découvrent par examen visuel des plantes
4. diagnostic : les échantillons trop peu nombreux n'ont pu faire l'objet d'un élevage. A quel papillon se rapportent ces ravageurs? Il n'est pas encore possible de répondre. Deux types différents de chenilles défoliatrices ont été observés(voir photo n°22, 23, 24) et également un type différent sur fruit(voir photo n°25)
5. caractères du dégât : les dégâts observés n'ont pas été estimés importants
6. lutte ou prévention : il est possible de prévoir (comme dans les cas similaires des chenilles d'Agraulis vanillae où les pullulations sont importantes) un traitement par insecticides de contact type deltaméthrine.
retour à l'index
10°l'acariose à tetranyques
1. définition : acariose
2. cause : pullulation d'acariens minuscules (visibles à la loupe), dont les piqûres détruisent les tissus foliaires
3. symptômes : le revers des feuilles se couvre de petites ponctuations minuscules brun rouge, parfois mobiles lors d'observations à la loupe, les feuilles elles-mêmes se décolorent et se nécrosent, les pétioles peuvent se rompre(voir photo n°26).
4. diagnostic : la présence des acariens Tetranychus, observée à la loupe est suffisante.
5. caractères de la maladie : la contamination est progressive à mesure que les acariens se multiplient ;le cycle biologique est de l'ordre de 8 à 10 jours en région tropicale chaude.
6. lutte ou prévention : cet acarien a un large éventail de plantes hôtes qui lui servent de réservoir pour subsister et d'où il peut choisir de venir sur les tomates. Il convient de surveiller les autres plantes du jardin. Les effets du dicofol sont assez satisfaisantes dans le cadre de la lutte chimique.
retour à l'index
11°l'acariose à tarsonèmes
1. définition : acariose
2. cause : injection de substances toxiques par acariens.
3. symptômes : ralentissement de la croissance et déformation (arcure) caractéristique des pétioles (voir photo n°27).
4. diagnostic : ce sont les symptômes eux-mêmes qui confirment le diagnostic ; les acariens (présents sur la face inférieure des folioles) sont peu nombreux et très mobiles; leur taille microscopique, 0,05 mm, les rend peu accessibles à l'observation à la loupe. Les acariens appartiennent au genre Hemitarsonemus .
5. caractères de la maladie : la salive des tarsonèmes est très hautement toxique pour la tomate : les plants attaqués succombent en général.
6. lutte ou prévention : des cas de rémission ont été observés au Congo, faisant intervenir des champignons hyperparasites. Le recours au dicofol peut néanmoins être retenu.
retour à l'index
12°le défaut de nouaison des fleurs
1. définition : accident physiologique .
2. cause : cet accident résulte d'un défaillance de fécondation des fleurs .
3. symptômes : les grappes de fleurs ne produisent aucun fruit (ou un nombre très réduit), même dans les étages floraux supérieurs .
4. diagnostic : les fleurs non fécondées se détachent, laissant une succession de petits pédoncules floraux terminés par une cicatrice jaunâtre (voir photo n°28)
5. caractères de la maladie : c'est une altération du "développement" physiologique . Il peut arriver dans certains cas que le premier et parfois le second bouquet manifestent ce trouble, mais lorsqu'il se prolonge au delà il s'agit bien d'une anomalie . L'origine peut se trouver dans le défaut de pollinisation (rareté ou absence d'insectes pollinisateurs ou stérilité du pollen).
6. lutte ou prévention : des essais pourraient être conduits pour stimuler l'auto-pollinisation.
retour à l'index
13°le mildiou à Corynespora
1. définition : maladie cryptogamique, couramment dénommée corynesporiose ou mildiou à Corynespora
2. cause : attaque du feuillage par un champignon aérien
3. symptômes : rare sur les plantules , la maladie apparait sur plantes adultes, sous forme de taches foliaires brunes, irrégulières,
de dimenson variée
allant de 1 à 8 mm(voir photo n°29)(voir photo n°30)
4. diagnostic : les taches de Corynespora sont caractérisées par un halo jaune, visible lorsque la foliole est présentée
devant une source
lumineuse. L'examen microscopique permet de reconnaître les conidies du Corynespora cassiicola (voir
"docu26")
5. caractères de la maladie : cette maladie est favorisée par l'eau (pluie ou arrosage par pulvérisation). Elle peut être très grave et entraîner
la mort des plants de tomate atteints. En Guyane, son intervention semble toutefois modérée.
6. lutte ou prévention : la maladie est difficile à combattre ; il convient de réduire les facteurs favorables, dont la pluie (culture sous abri) et
l'arrosage (préférer l'arrosage localisé au pied). En Afrique, le champignon s'est montré assez sensible aux pulvérisations de triforine (piperazine).
retour à l'index
14°la cladosporiose des feuilles
1. définition : maladie cryptogamique, couramment dénommée cladosporiose (leaf mold)
Je conteste l'apellation "moisissure" ("leaf mold" terminologie anglosaxonne): je réserve la qualité de moisissure
aux lésions recouvertes de filaments de grande dimension type du thalle des Phycomycètes
2. cause : attaque du feuillage par un champignon aérien, Cladosporium fulvum ou Mycovellosiella fuligena
3. symptômes : la maladie apparait sur plantes adultes, sur les feuilles de la base (âgées) sous forme de taches foliaires
beiges, arrondies à ovales, mal définies, de dimension variée allant de 4 à 8 mm (voir photo 36)
sur le revers des feuilles, elles sont très caractéristiques, d'allure finement veloutée, brun noirâtre avec une mince marge blanchâtre
(voir photo 37).
4. diagnostic : les taches de Cladospora sont caractérisées leur aspect sur la face inférieure des feuilles.
5. caractères de la maladie : cette maladie est favorisée par l'eau (pluie ou arrosage par pulvérisation). Elle est peu sévère et
déssèche quelques
feuilles au bas de la plante (voir photo 38).
6. lutte ou prévention : la maladie est assez facile à combattre ; il convient de réduire les facteurs favorables, dont la pluie (culture sous abri) et
l'arrosage (préférer l'arrosage localisé au pied). En Afrique, le champignon s'est montré assez sensible aux pulvérisations de triforine (piperazine) et de dichlofluanide.
|
|
retour à l'index
15°les dégâts de mouches blanches
1. définition : dégâts d'insectes piqueurs suceurs
2. cause : pullulation de mouches blanches (aleurodes)
3. symptômes : présence à la face inférieure des feuilles de minuscules (appréciables à la loupe) petits insectes ailés
(voir photo n°31)groupés en colonies surmontéesde longs filaments soyeux blancs (voir photo n°32)et capables de s'envoler lorsque les feuilles sont frappées ; les pontes sont caractéristiques en rubans blancs concentriques(voir photo n°33)
4. diagnostic : envol de petites mouches blanches aux heures matinales et présence des mouches, des larves et des pontes à la face inférieure des feuilles.
5. caractères de la maladie : ces petits insectes homoptères affaiblissent les plants de tomates surtout par l'injection de leur salive toxique. Ils sont craints dans le monde entier, particulièrement en Afrique, pour leur rôle dans la transmission des virus (principalement le redoutable TYLC
6. lutte ou prévention : ne semble pas justiciable en Guyane, vu le niveau modéré de leur infestation.
retour à l'index
16°les fontes de semis et verses
1. définition : attaque cryptogamique des plantules
2. cause : le sol est contaminé par des champignons parasites du genre Pythium
3. symptômes : au stade "feuilles cotylédonaires"les plantules s'affaissent sur le sol, leur pivot apparait aminci et brun à jaunâtre (voir photo n°34)
4. diagnostic : pratiqué par la technique "pastille de Pétunia"
5. caractères de la maladie : un excès d'eau et le drainage insuffisant favorisent la maladie.
6. lutte ou prévention : veiller à la qualité du compost pour le terreau de semis.
retour à l'index
17°le swollen-shoot de la tomate
1. définition : maladie de la tige de la tomate gonflée en chapelets.
2. cause : l'origine est encore inconnue (intoxication ou virose).
3. symptômes : des gonflements sont perseptibles sur le trajet des rameaux, les feuilles sont déformées et les bourgeons adventifs se développent sans suivre la rèle du geotropisme .(voir photo n°35)
4. diagnostic : aspect "anarchique" du plant de tomate .
5. caractères de la maladie : une relation un peu détaillée a été publiée sur le site au chapitre
"doc14"
6. lutte ou prévention : aucune en raison de l'ignorance de sa cause. Lors de nos observations, certaines plantes ont manifesté une certaine
rémission, à savoir la croissance de nouvelles pousses "normales".
retour à l'index