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un "resto du coeur" généreux.



Cette petite euphorbe adventice, naturelle dans nos jardins, se trouve actuellement, mi-novembre 2006, servir le gîte et le couvert à trois ravageurs particulièrement sévères pour nos cultures:
1° les "mouches blanches", Trialeurodes sp.,
2° la cochenille Orthezia sp.,
3° la cochenille farineuse Planococcus sp .
Cette même Planococcus est omniprésente sur les Malvacées du jardin aussi bien l'Hibiscus rosa-sinensis que la roselle, Hibiscus sabdariffa (voir photo ci-après) La cochenille Orthezia particulièrement agressive sur nos bougainvillées, possède un très large "panel" de plantes-hôtes; la tomate souffre parfois de fortes infestations nécessitant le recours précoce aux deltaméthrines (Cf photo prise en janvier 2004).
Les aleurodes, particulièrement redoutés en Afrique, en raison de leur rôle de vecteur viral (notamment le TYLCV), sont fréquemment observés en Guyane sur tomate et autres solanacées (capsicum spp. et aubergine).



Ces images sont un enseignement pour le maraîcher qui peut constater comment les ravageurs gèrent les périodes de famine, suite à l'absence de leur plante-hôte soit en effet de saison, soit en effet d'assolement. Les plantes niches d'accueil permettent donc la subsistance de nombreux ravageurs. Il convient, une fois identifiées, de les éradiquer.
Toutefois il peut, dans certaines situations, être utile d'en conserver quelques'unes en raison de la grande appétence que leur manifestent certains ravageurs : elles serviront d'avertisseur lors des invasions: leur observation permet alors le déclenchement précoce des campagnes de lutte (les plantes sujettes étant encore indemnes).
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