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Principaux dégâts de ravageurs et maladies des plantes
maraîchères en culture tropicale


A.les dégâts des ennemis animaux
    1.insectes.
      2 catégories de dégâts :
      a) trous dans les tisus végétaux ou sectionnement des organes : racines, collet, tiges, feuilles ;
      action exercée par des pièces buccales broyeuses
        adultes et larves Orthoptères : criquets grégaires (Schistocerca) et solitaires (Zonocerus), Courtilière
        adultes et larves Coleoptères : hannetons, coccinelles, chrysomelides, charançons
        larves de Diptères (Trypetidés, Agromyzidés)
        larves de Lépidoptères (teignes, tordeuses, pyrales, noctuelles)

      b) décoloration, dépérissement avec flétrissement partiel ou total ;
      action d’injection de salive exercée par des pièces buccales piqueuses-suceuses
        Thysanoptères (thrips)
        Heteroptères (Punaises)
        Homoptères (cicadèles, pucerons, aleurodes, cochenilles)


    Ne jamais oublier qu’un écosystème renferme également des agents auxiliaires utiles à la physiologie de la plante (Hymenoptères pollinisateurs des fleurs, champignons de mycorrhizes et bactéries nitrofixatrices) ou antagonistes des ravageurs = “ennemis naturels”. Les stratégies de lutte doivent les respecter ou même les développer.

    Dans les dégâts de ravageurs on observe une période de trève, correspondant au sade “neutre”= oeuf et nymphe (chrysalide ou pupe). L’activité du ravageur est exercée pour satisfaire ses besoins alimentaires : par les adultes ou par les larves , parfois par les deux états (criquets, heteroptères et homoptères).

    2.acariens (tetranyques et tarsonèmes): de nombreuses plantes “relai” entretiennent les acariens qui constituent une pression parasitaire forte, réduisant sérieusement les rendements.
    3.nématodes (Meloidogyne et autres); Les dégâts concernent la presque totalité des plantes cultivées, dont la productivité est très diminuée. Sous les tropiques, ils apparaissent progressivement et, en absence de toute stratégie de lutte, provoquent une “stérilité parasitaire” des sols des plantations.
    4.autres :
      volailles (fruits de piment, feuilles de laitues)
      oiseaux piqueurs de fruits (tomate)
      crabes (rongeurs de collet)
      mollusques (escargots et limaces)
      reptiles (iguanes) broutant les feuilles de légumes (Baselle)
      singes et autres mammifères (fruits de cucurbitacées)
    B.les maladies causées par des agents pathogènes

      1- les oïdium ; exemple : l’oïdium du melon
      2- les rouilles et charbons ; exemple : la rouille de l’aubergine
      3- les moisissures ; exemple : la moisissure du haricot
      4- les taches (principalement foliaires) sans organes de fructification visibles à la loupe (Hyphomycètes et bactéries) ; exemple : alternariose du chou
      5- les taches (principalement foliaires) avec organes de fructifications visibles à la loupe (Coelomycètes) ; exemple : la septoriose de la tomate
      6- les taches ocellées (cercosporioses) ; exemple : la cercosporiose du Gombo
      7- les mildious et rouilles blanches ; exemple : le mildiou de la tomate
      8- les verses parasitaires et pourritures humides (Oomycètes) ; exemple : la verse post-repiquage de la tomate
      9- les rhizoctones et autres pourritures brunes ; exemple : le rhizoctone du haricot
      10- les pourritures à sclérotes ; exemple : la pourriture à sclérotes des laitues
      11- les infestations du système vasculaire (trachéomycoses et _bactérioses) ; exemple : la fusariose de la tomate et le dépérissement bactérien à Pseudomonas
      Bien que n'étant pas des maladies, nous avons pris coutume de classer sous les n° 12, 13 et 14 des dégâts qui présentent des similitudes avec les attaques des agents de maladies
      12- les nématoses ; spécialement celle à Meloidogyne spp.
      13- les acarioses : les plus fréquentes sont rapportées à Tetranychus sp. et Hemitarsonemus sp.
      14- les dégâts dûs à des ravageurs : principalement aux insectes
      15- les viroses ; exemple : le TYLC Tomato Yellow Leaf Curl de la tomate
      16- les maladies physiologiques ou d’origine indéterminée ; exemple : le blossom -end rot de la tomate


    Le diagnostic s’appuie le plus généralement sur l’identification de l’agent responsable, pour les champignons grâce à un examen microscopique, pour les bactéries par une série de tests biochimiques et pour les virus par des tests sérologiques. Le diagnostic est conforté par des réinoculations réussies (postulat de Koch).

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